- HORT'IS VIRIDIOS (R)
Description
Description: Petit arbre ou arbuste arborescent de 10 m de haut et parfois deux fois plus large; branches glabres, rougeâtres quand elles sont jeunes, gris-brun après quelques années, parfois avec des rayures irrégulières; extrêmement variable.
Feuilles : Palmées, 5 à 7 lobes (l’espèce type est toujours à 5 lobes sauf exception.), apex effilés, de 5 à 10 cm de long et de large; lobes lancéolés, ovales, doublement dentes, profondément découpées, l'entaille allant jusqu'aux deux tiers de leur longueur. Surfaces supérieures vertes fraîches, inférieures plus pâles, souvent légèrement pubescentes lorsqu’elles sont jeunes; pétioles verts, 2 à 5 cm de long. Extrêmement variable; de nombreux cultivars ont des couleurs et des variations différentes au cours des saisons. vertes en été, elles ont toujours une apparence colorée avec les jeunes pousses plus claires et marginées de rouge orange. A l'automne, toutes les nuances du rouge pourpre au jaune sont possibles.
Inflorescence : En corymbes terminales. Avec de petites fleurs qui apparaissent en mai/juin; sépales rouge-pourpre; pétales blanc crémeux.
Fruits : Samares de 1 cm de long, souvent sous-développés, divergents, mûrissant en septembre ; fruits parmi les plus petits du genre. Les cultivars portent souvent des graines plus grosses avec des samares profondément colorées.
Écorce et bourgeons : Généralement vert à gris-brun, bien que de nombreux cultivars ont une écorce de couleur différente; les bourgeons sont toujours par paires.
Végétoscope: Cette espèce d’érable atteint de 12 à 15 mètres de haut à couronne relativement étroite et peu ramifiée, que se soit sous forme de petit arbre ou de grand arbuste. Les couleurs du feuillage et du tronc évoluent suivant les saisons avec un fort intérêt décoratif au printemps et à l'automne.
Etymologie et Origine: De Palmatus, en forme de main.
Espèce importante car elle comporte à elle seule autant de cultivars répertoriés (environ 350) que tous les autres érables réunis, espèces et sous-espèces confondues. Il est important de bien distinguer A. palmatum, érable palme, de A. japonicum, erable japonais. La confusion se fait souvent en Europe car on oublie qu'il existe plusieurs especes originaires du Japon.
Caractéristiques
Origine: Japon (sur les Iles de Honshu, Shikoku et plus rare sur Hokkaido), Chine (partie est et Taiwan), Corée.
Exposition ombragée à ensoleillée si l’on maintient une bonne hygrométrie. Préférence pour les sols frais à humides, sécheresse mal tolérée; sols meubles à bonnes propriétés physique, sablo-humique avec une échelle de P.H. acide à neutre. Très sensible aux fortes teneurs de calcaire.
Récolte des graines ou achat à l'automne de la 1ère année du processus.
Stratification froide 3 mois et semis au début du printemps. Repiquage en godets de 8-9 au printemps puis empotage en conteneur de 2 ou 3l suivant la croissance des plants. Formation sur tige avec tuteurage ou formation en arbuste avec taille adéquate suivant la durée du processus de production. Substrat drainant de pépinière à base de tourbe, terreau, écorce de pin et pouzzolane (facultatif). Fertilisation avec incorporation engrais à libération programmée.
l'Acer palmatum de semis est le porte greffe de la majorité des cultivars horticoles. En porte greffe, il permet notamment d'accroitre leur résistance vis à vis de parasites comme le verticillium (champignon pathogène) qui obture les vaisseaux qui véhicule la sève de l'arbre.
Utilisation. En cépée ou en isolé sur tige unique. Supporte bien, chez les gros sujets, la culture ‘Hors Sol’ en gros contenant pour palier sa non tolérance aux sols à P.H. basique.
Le botaniste suédois Thunberg a exploré le Japon et décrit cet érable dans "Flora japonica" de 1784, mais compte tenu de la forte tendance isolationniste et protectionniste des japonais durant des siècles, les premières exportations d'érables ont été réalisées seulement vers 1820-1830. Elles ont été à l’origine de l’extraordinaire intérêt porté par les occidentaux.
Vers 1900, les botanistes japonais ont commencé à utiliser leurs noms de cultivars japonais à la place des noms latins. Cela a provoqué une grande confusion dans le monde occidental, car on pensait que beaucoup de ces cultures étaient assez nouvelles alors qu’en fait elles étaient déjà cultivées sous d’autres noms. Aujourd’hui, l’utilisation des noms de cultivars japonais (et non des noms communs) est une procédure acceptée, et ils sont généralement plus précis et fournissent de meilleures informations que les noms latins. Il sera toujours difficile, cependant, pour les écrivains occidentaux d’éviter de mal orthographier ces noms japonais. Par exemple, Oh isarni, O-isami et Oosami se réfèrent au même cultivar, et Deshiojo, Deshojo et Desojo sont trois orthographes pour le même cultivar. Les occidentaux confondent aussi des noms communs ou familiers japonais translittérés comme des noms de cultivars. Un nom commun japonais est différent d’un cultivar japonais.