De même que la catégorie des arbres il nous paraît opportun de définir le vocable arbustes :
C’est un végétal ligneux naturellement ramifié dès la base et ne possédant jamais de tronc, de grosses branches ou de stipes, mais de nombreuses tiges ligneuses partant d’une souche. Sa hauteur peut se situer entre 0,50 m et 4 m. On distingue communément 3 groupes : Les arbustes à feuillage caduc, les arbustes à feuillage semi persistant ou on peut classer la sous-catégorie des arbustes à feuillage marcescent (du latin marcescere : se flétrir, se faner) que l’on pourrait classer dans la catégorie des arbustes à feuillage semi persistant puisque ces végétaux conservent leur feuillage flétri sur la plante jusqu’à une nouvelle foliaison la saison hivernale voir la saison suivante. Enfin la dernière catégorie concerne Les arbustes à feuillage persistant (Source bibliographique : le bon jardinier). Il est possible de classer les arbustes en fonction d’autres approches : leur époque de floraison, leur mode de développement, leur intérêt paysager ou encore suivant leurs exigences écologiques et de culture.
Ils sont souvent confondus voir regrouper avec le vocable arbrisseau qui sont également des végétaux ligneux ne s’élevant au total qu’à moins de 6 m, naturellement ramifiés dès la base de telle sorte que certaines ramifications, dont aucune n’est un axe prédominant, présente l’aspect de petits troncs, de grosses branches ou de stipes. (Source bibliographique : le bon jardinier).
Ces définitions sont associées à des végétaux dits spontanés de croissance et de développement naturel mais sans aucun doute, s’ils sont cultivés, il est facile de transformer un végétal d’une catégorie vers l’autre voir orienter des arbustes ou arbrisseaux pour qu’ils puissent rejoindre la catégorie des arbres. C’est en effectuant des tailles de formation et d’entretien qu’il est tout à fait possible de le faire.
Concernant les végétaux de ces catégories que je commercialise, je suis centré tout particulièrement sur la catégorie des arbustes, arbrisseaux avec introduction éventuelle d’arbres cultivés avec un objectif de création de haies «biodiversitaires».
Durant mes années professionnelles d’enseignement j’ai travaillé et réalisé un module sur ces végétaux. Nous avons partagé avec les élèves différentes approches telles que l’approche historique, l’approche paysagère et culturale, l’approche utilitaire et bien d’autres encore que je vous laisse découvrir à travers un document, PDF que je vous mets à disposition. Nul doute que la production de savoirs de tous notamment expérientielle a été très enrichissante pour tous les acteurs des différentes promotions concernées.
Bien évidemment, le caractère insolite de certains végétaux ne met pas indifférent ainsi qu’une sélection d’arbustes particulièrement résistant à des conditions climatiques de sécheresse intense et d’acclimatation vis-à-vis de support de culture calcaire à faible capacité de rétention en eau. J’ai réalisé des plantations et de l’expérimentation de différentes espèces durant plus de 30 ans dans un environnement qui présente de telles situations.
Finalement l’approche culturale de mes végétaux est beaucoup influencée par une approche expérientielle avec des constats et des analyses qui résultent d’expériences de plantation et également de mise en culture et de partage avec des professionnels partenaires expérimentés. Ainsi même si la bibliographie reste importante avec un atout indispensable de connaissances à transmettre, rien ne peut remplacer les retours expérientiels des professionnels horticulteurs et pépiniéristes. J’ai pu le constater lors de la création d’un précédent Aceratum sur plus d’une trentaine d’années ou des végétaux plantés ont survécu alors qu’ils étaient condamnés à mourir selon beaucoup d’ouvrages professionnels spécialisés. Les conditions de culture, de plantation et d’entretien sont à respecter et à adapter pour que le végétal puisse vivre, croître et se développer.
