Durant mon métier d’enseignant et les différentes scènes de ma vie je n’ai cessé d’observer les végétaux que ce soit au niveau de leur morphologie et de leur apparence mais également au niveau des différents contextes de situation d’installation spontanée ou d’utilisation paysagère plus artificielle. Qui n’a pas été surpris de trouver un végétal implanté dans n’importe quel écosystème ou espace apprivoisé par l’homme ?
Les exemples ci-dessous d’un Buddleja davidii en pleine croissance sur la paroi d’un mur du Mont-Saint-Michel et d’un saule sur une demeure abandonnée dans un parc peuvent participer à l’illustration de ces situations.
Mais d’abord pourquoi le terme insolite ?
Si l’on se réfère à sa définition l’étymologie nous explique que ce vocable provient : du latin insolitus, lui-même dérivé du mot solitus désignant quelque chose d'accoutumé. Insolite est un terme utilisé pour désigner une personne ou une situation qui sortirait de l'ordinaire, des règles, par un comportement étrange, un non-respect des conventions ou une spécificité rare.
J’ai donc choisi d’interpréter ce terme en considérant un certain nombre de critères qui peuvent être associés aux végétaux comme leur morphologie, le contexte de leur utilisation bien que l’on soit plus dans la thématique du végétal dans un contexte insolite. Mais également les végétaux peuvent être insolites en considérant leur historique ; leurs propriétés physiques, chimiques, biologiques ; leur approche mythique, médicinale, ésotérique, astronomique voir tout autre critère qui peut leur donner un caractère inhabituel.
Pour exemple au niveau morphologique je vous laisse découvrir une galerie de quelques végétaux avec des particularités surprenantes qui peuvent être parfois d’origine naturelle ou provoquée artificiellement. Je ne manquerai pas de la compléter au fil du temps avec mes nouvelles découvertes. Il sera même possible de participer si vous le souhaitez, en m’envoyant vos photos illustrées.